Par ailleurs, estimant que "le risque de pression, de concertation ne pouvant pas être totalement écarté" sur ses coprévenus mais surtout sur "un certain nombre de témoins-clés", particulièrement les ex-dignitaires du régime Kadhafi disséminés à travers le monde, la justice a interdit à l'ex-président de sortir du territoire français.
La cour a aussi imposé à Nicolas Sarkozy une "interdiction de contact" élargie, avec d'anciens responsables libyens comme avec de hauts responsables de la justice française, notamment le garde des Sceaux Gérald Darmanin, constatant sa "capacité à actionner différents services de l'Etat" en tant qu'ex-président.