L'entreprise autorise par exemple aujourd'hui les utilisateurs de ses plateformes à assimiler l'homosexualité à un trouble mental, alors que c'est interdit en France.
"Je suppose que c'est lié à un signalement en masse. J'avais aussi reçu, juste avant, quelques messages haineux, qui disaient "avorteuse assassin", des insultes. C'est quelque chose qui arrive parfois, donc je n'y ai pas prêté attention, mais je n'imaginais pas que ça irait jusqu'à la suspension de mes comptes", raconte-t-elle.
Elle décide donc de faire appel de la décision auprès de Meta, la maison mère de Facebook et Instagram. Deux jours plus tard, ce jeudi 30 octobre, elle reçoit une notification lui indiquant que ses comptes sont définitivement supprimés. Aucune explication n'est fournie, si ce n'est que son contenu contrevient aux "standards de la communauté", les règles établies par l'entreprise états-unienne pour encadrer la liberté d'expression sur ses plateformes.
En 2023 déjà, le compte Instagram de l'antenne de l'Orne du Planning familial avait, lui aussi, été supprimé sans sommation. Comme la sage-femme axonaise, l'équipe avait soupçonné un raid numérique, c'est-à-dire une action coordonnée de la part d'opposants pour signaler en masse un contenu jusqu'à sa suppression.