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TikTok et les réseaux sociaux se font dézinguer par des députés, qui veulent agir fort

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« Un des pires réseaux sociaux à l’assaut de notre jeunesse », « Fabrique du mal-être », « poison lent », « engrenage mortel », le rapport présenté par la Commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs lancée à l'Assemblée Nationale en mars dernier fait un constat désastreux des conséquences de l'utilisation de TikTok par les mineurs.

Désinformation sur la santé (entre autres), glorifications du suicide et de l'automutilation, « lieu d’exposition à la violence sous toutes ses formes », « haine de l’autre sans complexe », « paradis pour les antisémites », « diffusion d’une idéologie masculiniste agrémentée de violences sexistes ». La liste de reproches contre la plateforme de ByteDance est très longue.

Après la remise du Rapport et avoir reposé sa casquette de président de la Commission, Arthur Delaporte a annoncé sur France Info avoir saisi la procureure de la République de Paris : pour lui, « le constat est sans appel : TikTok a délibérément mis en danger la santé, la vie de ses utilisateurs ». « Il me semble qu'il y a des infractions qui sont de nature pénale, de complicité active ». D'autre part, il estime que « c'est impossible quand on est dirigeants de TikTok Europe de ne pas avoir eu connaissance » de ce qu'il se passe de grave sur la plateforme et il les accuse de parjure devant la commission.