L'étau judiciaire s'est brutalement resserré, lundi 4 août, sur l'ex-président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro, assigné à résidence avant même l'issue de son procès pour tentative de coup d'Etat, où il encourt plus de quarante ans de prison.
Fustigeant un "non-respect réitéré des mesures" prises contre lui, le magistrat reproche en particulier à Jair Bolsonaro d'avoir bravé une interdiction de s'exprimer sur les réseaux sociaux. En cause : des interventions à distance de l'ex-président lors de manifestations dimanche à travers le pays, qui ont été ensuite relayées par des personnalités de son camp sur les plateformes numériques.