Examinée au Parlement salvadorien selon une procédure accélérée, cette réforme a été adoptée par les 57 députés pro-Bukele, les trois seuls élus d'opposition ayant voté contre. Elle prévoit aussi l'abolition du second tour de scrutin, et l'allongement du mandat présidentiel de cinq à six ans.
La réforme constitutionnelle intervient après une vague de répression contre les défenseurs des droits humains et les détracteurs de Nayib Bukele, qui a contraint des dizaines de journalistes et d'activistes humanitaires à l'exil.