Reste que l'application à grande échelle n'a rien d'évident. Il reste "plusieurs considérations pratiques" à résoudre pour aller au-delà de la seule "démonstration de faisabilité" faite par cette étude, écrivent plusieurs chercheurs n'ayant pas participé à l'étude dans un commentaire, également publié par Nature Chemistry.
Ils pointent que la réaction initiale ne produit qu'une quantité limitée de molécules PABA, ce qui "pourrait ne pas suffire à des applications industrielles". Mais l'expérience est "prometteuse", admettent-ils, soulignant l'intérêt d'étudier des processus qui mélangent ainsi la biologie et des réactions chimiques artificielles.