Arthur Delaporte : Les principaux impacts tiennent à l’efficacité de son algorithme, la privation du temps de sommeil, et le catalyseur de mal-être que représente l’application.
N’y a-t-il que des effets négatifs ? TikTok peut aussi être un espace de créativité pour les adolescents, un lieu où s’informer, avec HugoDécrypte ou Le Monde par exemple…
L. M. : Oui, mais c’est une goutte d’eau. Je reconnais une capacité à répondre à des besoins de socialisation spécifiques des jeunes. Mais le fait que du contenu soit positif ne légitime pas l’existence des contenus négatifs. Avec l’algorithme, la radicalité et le négatif sont mis en avant. Quand on a connaissance de tout ça, on ne peut pas se satisfaire de dire : « Il y a HugoDécrypte ».