La haine se mélange ici à la peur de se faire voler « son » pays, ses institutions et des acquis personnels, et à la colère de ne pas avoir ce à quoi on pense avoir droit du simple fait d’être un homme blanc hétérosexuel. Cette attitude rappelle celle des « Angry White Men » dont on parlait tant il y a encore quelques années : on ne se limite plus à rendre responsable un seul groupe pour ses problèmes personnels réels ou imaginaires, on préfère maintenant blâmer tous les groupes minoritaires. Il n’y a donc plus un seul bouc émissaire, mais un troupeau complet.