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Pourquoi les femmes souffrent davantage des catastrophes naturelles et des migrations

theconversation.com · 10 min

Lors du tremblement de terre de Kobe au Japon, en 1995, la mortalité féminine a été 50 % plus élevée que celle des hommes. De nombreuses femmes âgées vivaient seules dans des zones résidentielles défavorisées, particulièrement touchées par les secousses.

Pourquoi une telle disparité ? Les raisons varient, mais des facteurs communs émergent : les femmes restent souvent pour chercher leurs enfants ou aider des proches, tandis que les hommes savent plus souvent nager ou grimper aux arbres.

À Aceh, le tsunami a frappé un dimanche matin, moment où de nombreuses femmes étaient à la maison, alors que les hommes se trouvaient loin des côtes. En Inde, les femmes attendaient sur le rivage les retours des pêcheurs. Au Sri Lanka, dans le district de Batticaloa, le tsunami a frappé à l’heure où les femmes prenaient leur bain dans la mer.

Mention de VSS

90 % des migrantes sont victimes de viols, souvent à plusieurs reprises, dans une barbarie où le corps des femmes devient une monnaie d’échange, un champ de souffrance systémique. Les bandes criminelles et les passeurs abusent de leur pouvoir en exigeant des « faveurs sexuelles » en échange d’une traversée, d’un abri ou même d’un verre d’eau.