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Has Social Media Fuelled a Teen-Suicide Crisis?

newyorker.com · 53 min


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Problématiques

  • Déterminer si les médias sociaux sont une cause directe de l'augmentation des problèmes de santé mentale ou s'ils agissent comme une loupe qui intensifie des problèmes préexistants ou reflètent des maux sociétaux plus larges

  • La nature addictive de la conception des plateformes, qui exploite les circuits de plaisir neurologique similaires à ceux impliqués dans la dépendance aux substances

  • L'exposition des utilisateurs, souvent vulnérables, à des contenus nuisibles, tels que ceux liés au suicide, à l'automutilation, aux troubles alimentaires ou à l'exploitation sexuelle, souvent amplifiés par les algorithmes

  • L'impact négatif des comparaisons sociales et des filtres d'embellissement sur l'image corporelle et l'estime de soi, en particulier chez les adolescentes

  • Le manque de mécanismes efficaces pour la vérification de l'âge et les contrôles parentaux adéquats

  • La priorité du profit sur la sécurité par les entreprises de médias sociaux, comme l'affirme une lanceuse d'alerte et l'indiquent des documents internes

  • La protection juridique offerte aux entreprises, notamment par la Section 230 de la "Communications Decency Act" de 1996 aux États-Unis, qui limite leur responsabilité pour le contenu tiers

  • La difficulté pour les parents de surveiller et de comprendre l'activité en ligne de leurs enfants, qui peuvent utiliser des comptes secrets ou des applications cachées

  • Le décalage entre l'évolution rapide de la technologie et la lenteur de la recherche et de la législation pour y faire face

  • Le défi de trouver un équilibre entre la régulation pour la sécurité des mineurs et la protection de la liberté d'expression et l'accès à des contenus potentiellement bénéfiques

  • La difficulté à prouver un lien de causalité direct entre l'utilisation des médias sociaux et un suicide dans des cas individuels

  • Des allégations de discrimination algorithmique, notamment la promotion disproportionnée de contenus violents ou sexuels auprès des utilisateurs afro-américains

  • L'existence d'autres facteurs sociétaux complexes qui contribuent à la détresse des jeunes, tels que l'isolement, l'anxiété face au changement climatique, le climat politique, les perspectives financières, etc.

  • L'augmentation significative des problèmes de santé mentale et des suicides chez les jeunes Américains

  • Le rôle potentiel des médias sociaux dans cette crise, perçu par une majorité d'Américains et de nombreux parents

  • Les récits personnels et les expériences tragiques de familles ayant perdu un enfant par suicide, qui attribuent une partie de la responsabilité aux médias sociaux

  • La conception et les algorithmes problématiques des plateformes de médias sociaux

  • Les actions en justice et les efforts législatifs visant à tenir les entreprises de médias sociaux responsables des préjudices causés aux jeunes utilisateurs

  • La recherche académique et le débat sur la relation de cause à effet entre l'utilisation des médias sociaux et la santé mentale des jeunes

  • Les incitations financières qui poussent les entreprises à maximiser l'engagement des utilisateurs, y compris des jeunes

  • Le rôle et les défis des parents et de la société face à l'omniprésence des médias sociaux dans la vie des adolescents

Conclusions

  • Il y a un consensus sur l'augmentation des problèmes de santé mentale chez les jeunes et sur le fait que les médias sociaux sont un facteur contribuant pour de nombreux cas, même si le lien de causalité direct est difficile à prouver scientifiquement dans tous les cas

  • Les conceptions des plateformes sont intentionnellement créées pour maximiser l'engagement et peuvent avoir des effets néfastes sur les jeunes, en les rendant vulnérables à la dépendance et à l'exposition à des contenus dangereux

  • Les familles endeuillées, motivées par le désir d'éviter que d'autres enfants ne subissent le même sort, sont devenues des voix importantes dans la lutte pour la responsabilisation des entreprises de médias sociaux

  • Les protections légales concernant les algorithmes et les caractéristiques de conception des plateformes sont juridiquement problématiques pour statuer sur les produits défectueux ou dangereux

  • Des réglementations sont en cours d'élaboration ou ont été adoptées dans diverses juridictions (Royaume-Uni, Union Européenne, certains États américains) pour imposer une plus grande responsabilité aux entreprises concernant le contenu et la conception pour les utilisateurs mineurs

  • Les médias sociaux ne sont pas intrinsèquement nocifs ou bénéfiques. Leur impact varie selon les individus et la manière dont ils sont utilisés (NdT, pour aller plus loin : 1. Les technologies embarquent des impensés, psycho-sociaux et normatifs, au sein des usages et de la médiation des relations et des rapports ; 2. Les usages et impacts varient selon les catégories sociales). Ils peuvent offrir des bénéfices significatifs, notamment en fournissant des connexions sociales et du soutien, en particulier pour les jeunes isolés ou appartenant à des minorités

  • Malgré les efforts législatifs et les poursuites, les entreprises de médias sociaux ont été lentes à mettre en œuvre des réformes significatives, priorisant leurs intérêts économiques

  • Le suicide est un phénomène complexe qui a rarement une cause unique ; les médias sociaux peuvent être un facteur parmi d'autres problèmes individuels et sociétaux

  • Les experts suggèrent que les solutions doivent aller au-delà de la simple diabolisation des médias sociaux et inclure une meilleure compréhension de la santé mentale des adolescents, l'utilisation de la technologie pour la prévention (si utilisée de manière éthique), et, évidemment, l'abord de facteurs sociétaux plus large.