"Pour illustrer l'imprudence choquante de cette conversation sur Signal, je dirai que l'un d'eux contenait des détails opérationnels sur les frappes à venir au Yémen, notamment sur les cibles, les armes que les États-Unis allaient déployer et le séquençage des attaques." Jeffrey Goldberg en est resté coi, d'autant que l'application Signal n'a pas été approuvée pour le partage d'informations classifiées par le gouvernement américain, qui dispose de ses propres systèmes à cet effet. "Je n'ai jamais vu une faille de sécurité comme celle-ci", assure ce journaliste chevronné.