Retournons un instant autour des années 2020. Microsoft, Google, Amazon, tout le monde, à ce moment-là , s’est engagé à viser la neutralité carbone, voire la négativité carbone.
Les promesses sont tellement belles, les manières de les atteindre tellement simples (un gros business d’achats – reventes de compensations carbone tourne à plein régime là -derrière*), que les géants numériques se retrouvent à quasiment empêcher le reste du secteur économique d’afficher d’aussi beaux résultats environnementaux qu’eux… Le tout en œuvrant pour que la manière dont les marchés calculent les émissions de gaz à effet de serre (GES) des entreprises tourne plus encore à leur avantage.
En parallèle, les entreprises maquillent largement leurs comptes : en septembre, le Guardian rapportait que les émissions de GES des centres de données de Google, Microsoft, Meta et Apple étaient probablement… 662 % plus élevées que ce que ces sociétés rapportent officiellement.