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🟪 IA qu'à rouvrir Fessenheim ?

technoculture.kessel.media Â· 2 min

Retournons un instant autour des années 2020. Microsoft, Google, Amazon, tout le monde, à ce moment-là, s’est engagé à viser la neutralité carbone, voire la négativité carbone.

Les promesses sont tellement belles, les manières de les atteindre tellement simples (un gros business d’achats – reventes de compensations carbone tourne à plein régime là-derrière*), que les géants numériques se retrouvent à quasiment empêcher le reste du secteur économique d’afficher d’aussi beaux résultats environnementaux qu’eux… Le tout en œuvrant pour que la manière dont les marchés calculent les émissions de gaz à effet de serre (GES) des entreprises tourne plus encore à leur avantage.

En parallèle, les entreprises maquillent largement leurs comptes : en septembre, le Guardian rapportait que les émissions de GES des centres de données de Google, Microsoft, Meta et Apple étaient probablement… 662 % plus élevées que ce que ces sociétés rapportent officiellement.

Sauf que soyons bien clairs : le but des géants numériques n’est plus tellement de viser la moindre neutralité carbone (ces éléments de langage là sont d’ailleurs moins visibles dans leurs communications). Il est au contraire de trouver de nouvelles sources d’énergie, pour que la somme de toutes (fossiles, renouvelables, nucléaires) permette de soutenir la croissance espérée de leurs technologies.