Une étude de 2018 portant sur vingt ans de données a par exemple montré qu’une augmentation moyenne de la température mensuelle de 1 °C s’accompagnait d’un accroissement de 0,7 % du taux de suicide aux États-Unis et de 2,1 % au Mexique.
D’autres travaux ont mis en évidence des liens entre la chaleur et de moindres performances cognitives ou une mauvaise qualité de sommeil, qui contribue à la dépression. On sait désormais que les personnes traitées pour une maladie mentale ont plus de risque d’être hospitalisées durant les canicules. Une hypothèse étant que leurs médicaments interfèrent avec la réponse de leur corps à la chaleur extrême.