Avec ce nouveau mécanisme, l’Union européenne va donc se servir, non pas directement dans les 280 milliards d'euros d'avoirs russes gelés au sein de l'UE – une méthode compliquée pour des raisons juridiques -, mais va prélever les intérêts que rapportent ces sommes.
Le vote de ce mardi a remporté un large consensus dans l'hémicycle. Sauf à l'extrême droite, L'eurodéputé français Thierry Mariani des Patriotes pour l'Europe, extrême-droite déplorant ainsi un prêt « imposé par la Commission (européenne) pour maintenir en vie un État déjà gangrené bien avant la guerre par la corruption ».