Mettant en avant dans son arrêt les mesures discriminatoires dont les femmes font l'objet dans leur pays sous le régime des talibans, "les autorités compétentes des Etats membres peuvent considérer qu'il n'est pas nécessaire d'établir que la demandeuse risque effectivement et spécifiquement de faire l'objet d'actes de persécution en cas de retour dans son pays d'origine", écrit la juridiction européenne. "La seule prise en considération de sa nationalité et de son sexe est suffisante", ajoute-t-elle.