Dans un courrier adressé à son comité de direction, le patron du groupe de luxe, Bernard Arnault, dresse une liste de médias auxquels ses salariés ont « interdiction absolue de parler ».
En clair, toute personne travaillant pour le propriétaire de la maison Louis Vuitton et entretenant « des relations avec des journalistes peu scrupuleux » pour leur confier « des informations ou des commentaires sur la vie du groupe » encourt le licenciement. « En tant que propriétaires de grands médias, nous savons l’importance d’une information fiable et honnête », ose même Bernard Arnault dans son courrier.