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Iran: deux ans après la mort de Mahsa Amini, l'impact d'une «révolution culturelle» toujours en cours

rfi.fr · 11 min

Pour Azadeh Thiriez-Arjangi, chercheuse-enseignante et vice-présidente du conseil scientifique du Fonds Ricœur, il s’agit d’une « révolution des consciences » qui a provoqué « une libération de la parole », une forme de « maturité dans l’opposition » et « l'expression d’un patriotisme iranien » en rupture complète avec le pouvoir. « Les manifestants disaient : "La République islamique n’est pas l’Iran, nous sommes l’Iran", le régime étant vu comme un envahisseur. »

 

Le mouvement « est entré dans un long tunnel », résume l’historien Touraj Atabaki. « Il marche toujours avec un certain degré de passivité dans ce long, très long tunnel. Nous ne savons pas ce qui va se passer au bout de ce tunnel, mais le mouvement ne s'est pas éteint. Il se détourne de la rue pour se tourner vers la désobéissance sociale ou politique. »