Les membres d’Open Arms avaient assuré que l’état physique et mental des migrants avait atteint un point critique lorsque les conditions sanitaires à bord étaient devenues désastreuses, notamment en raison d’une épidémie de gale. Salvini, chef du parti anti-immigration de la Ligue et ministre de l’Intérieur à l’époque, avait estimé que «la situation n’était pas dangereuse» à bord du navire.
Marine Le Pen aussi y est allée de son soutien, samedi soir, en dénonçant sur X «un véritable harcèlement judiciaire visant à le faire taire». «Nous sommes solidaires et plus que jamais à tes côtés Matteo», a-t-elle aussi affirmé, fustigeant une peine «d’une extrême gravité alors que la submersion migratoire s’accentue partout en Europe».