Les écoles secondaires, puis les universités, ont fermé leurs portes aux femmes. Les Afghanes ont désormais moins de chances d'obtenir un travail, et donc une autonomie financière. Elles risquent ainsi davantage le mariage forcé et des violences conjugales, a alerté en mai l'ONU. Elles n'ont par ailleurs plus le droit de travailler pour des ONG et la fermeture des salons de beauté a engendré "la destruction de 60 000 emplois occupés par des femmes", selon HRW, dans son bilan de l'année 2023.