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isdglobal.org · < 1 min

Sur Facebook et Instagram, un nombre limité
de pages et comptes, respectivement six
et onze, ont à elles seules générés plus de
85% de toutes les interactions (réactions,
partages et commentaires) suscitées au cours
de la période d’étude, soulignant l’influence
déterminante de quelques entités et individus
jouant le rôle de super-diffuseurs
dans la
mobilisation identitaire sur ces plateformes.

L’analyse des contenus produits par les
acteurs identitaires ayant suscité le plus
d’interactions a mis en évidence la relative
diversité des thématiques abordées par ces
acteurs, systématiquement articulées autour
d’une posture “anti” à la recherche du clash.

Si les thématiques classiquement associées au
mouvement identitaire – à savoir l’opposition à
l’immigration, à l’islam et au multiculturalisme - ont été dominantes sur les échantillons de
contenus analysés sur Facebook et Instagram
et parmi les plus prégnants sur Twitter, les
attaques et l’opposition à et envers divers
opposants politiques (issus de divers partis, dont
La République en Marche, La France Insoumise
et Les Républicains) ont émergé comme une
thématique notable sur les trois plateformes
étudiées, représentant entre 8 et 26% des
contenus analysés.
L’ISD a également identifié des contenus à caractère fémonationaliste, soulignant le rôle clé joué par les influenceuses et les collectifs féminins dans la propagation des idées identitaires sur les réseaux sociaux

Les plateformes alternatives comme
Telegram offrent une continuité notable avec
les grandes plateformes de réseaux sociaux.
Des influenceurs identitaires comme Thaïs
d’Escufon se servent de grandes plateformes de
réseaux sociaux pour rediriger les utilisateurs vers
des plateformes aux politiques de modération
plus laxistes où sont tenus des propos plus
radicaux ou anti-républicains.