Ce qui m’importe, en ce moment, c’est ce que l’on veut dire quand on dit « je crois les survivant·e·s », et ce que l’on fait quand nous sommes confrontées à des récits de maltraitances. Ces récits méritent du soin, de l’attention et de l’amour, mais pas une réaction immédiate. Nous pouvons reconnaître, soutenir et croire les survivant·e·s sans chercher à « résoudre » une situation immédiatement. En fait, il est bien plus probable que des solutions plus productives surviennent avec du temps, de la réflexion et du soin.