Dans l'un des cas d'étude cité par Global Witness, la chercheuse Helene Muri, de l'Université Norvégienne de science et technologie (NTNU), témoigne de harcèlements qui dépassent ensuite les réseaux sociaux, venant jusque sur les tableaux d'affichage, des emails, « mais aussi d'appels téléphoniques adressés à moi-même et à ma famille ou à mon employeur ». La chercheuse, qui passe souvent dans les médias pour parler des phénomènes météorologiques extrêmes, ajoute que « dans les cas les plus extrêmes, les commentaires vont jusqu'à la façon avec laquelle je devrais me suicider ».