Petit à petit, la Gauche a accepté de passer [d'un] financement de nos droits par le travail, [à] un financement par les impôts. Ça a commencé avec la CSG sous Rocard. […] Ce que ça change c'est la nature des prestations derrière. […De] « Je travaille donc je sais que j'ai le droit à une retraite » […] [Ça passe] à des prestations consenties pour les plus pauvres auxquelles n'ont pas accès les français et les françaises les plus aisées. […] De prime abord, pour une certaine Gauche, ça peut paraître logique : […les cadres] ont un salaire suffisamment confortable. […En faisant ça,] on organise l'assistanat et la stigmatisation des populations qui vont y avoir accès, et on organise le refus de l'impôt et la défiance vis-à-vis de l'impôt avec le sentiment que c'est toujours les mêmes qui payent pour des droits auxquels ils n'auront pas accès.