"Alors que la généralisation des démarches en ligne s’accompagne avant tout d’une réduction des capacités d’accueil physique, mode de contact pourtant essentiel pour les personnes en situation de précarité, c’est à un algorithme que la CAF laisse le soin de prédire quel·les allocataires seraient « (in)dignes » de confiance et doivent être contrôlé·es. Chargé de donner une note à chaque allocataire, censé représenter le « risque » qu’iel bénéficie indûment d’aides sociales, cet algorithme de scoring sert une politique de harcèlement institutionnel des plus précaires."