La première chose qu’il faut faire, c’est regarder les dossiers qui existent déjà et dans lesquels des femmes ont été poursuivies par la justice à la suite d’une interruption de grossesse. Dans ces cas, elles n’ont généralement pas été poursuivies à la suite d’une surveillance généralisée ou en raison de leurs recherches sur Internet, mais parce qu’elles ont été dénoncées par des docteurs, des infirmiers, des gens en qui elles avaient confiance. Le plus important est donc de faire le plus attention possible à ce que vous communiquez sur votre grossesse ou interruption de grossesse. [Au niveau technique] il existe des messageries chiffrées de bout en bout qui permettent aussi de programmer des messages s’effaçant au bout d’un certain temps, comme Signal ou WhatsApp.
Reste que les recherches sur le Web, sur Google, ont également été utilisées comme preuves par le passé. Ma recommandation est que si une personne fait des recherches liées à l’avortement, elle utilise le navigateur Tor, qui est conçu spécifiquement pour masquer votre IP auprès des sites que vous visitez.