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technologos.fr · < 1 min

Ainsi, inventer le Web et les outils numériques, c’est inventer des infrastructures complexes
et polluantes, une facilitation du contrôle et de la surveillance, des travailleurs du clic, des laissés
pour compte du numérique, du cyberharcèlement, c’est inventer le rouage d’un capitalisme
cybernétique mondialisé. La numérisation à l’œuvre actuellement nous connecte ET nous
déconnecte du monde. Elle nous rend plus efficaces ET nous fait perdre du temps.
C’est pour cela
que la Technique n'est ni bonne, ni mauvaise, ni neutre, mais est ambivalente.

« l’Internet peut être un excellent moyen d’enrichir notre vie
personnelle (…). » Dommage, ils ont omis de faire une mention spéciale aux
familles en RDC, qui ont du mal à se fortifier, notamment parce que certains des enfants
s’asphyxient quotidiennement dans des mines pour y trouver du coltan, minerai nécessaire à la
fabrication de l’appareillage électronique qui a permet a ce site web d’exister. Il est primordial de
se rendre compte que derrière chaque innovation technique, dont on met en lumière les gains (ici
l’ouverture sur le monde, le partage de valeurs, facilitation des échanges, l’accès instantané à des
connaissances, etc.) se cache une face occultée par le bluff technologique, celle des « externalités »,
celle de ce qu’on perd, celle de ce qu’on sacrifie au profit de ce progrès. Tout progrès technique se
paye.

Dans l’ensemble du phénomène technique, je ne reste pas inchangé, il n’y a pas moi et de l’autre côté mon smartphone, qui est un simple outil à mon service, dont je suis le maître. Je ne suis pas un sujet au milieu d’objets sur lesquels je pourrais librement décider de ma conduite, je suis « étroitement impliqué par cet univers technique, conditionné par lui ».